Luciano Sgrizzi (harpsichord) Sgrizzi interprète J.S. Bach, BWV 971, 924/30, 939, 912 and 989

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Released 1972 by Alpha, Bruxelles CM 12
Photo du recto : Ektachrome K. Kaufmann, Bruxelles

Face 1.
Concerto italien en fa maj. BWV 971 (13′)
00:00 allegro
04:04 andante
09:14 presto

Huit petits préludes (7’36”)
13:00 1. BWV 924 en ut maj.
13:59 2. BWV 925 en ré maj.
15:08 3. BWV 926 en ré min.
16:00 4. BWV 927 en fa maj.
16:41 5. BWV 928 en fa maj.
17:58 6. BWV 929 en sol min.
18:48 7. BWV 930 en sol min.
20:03 8. BWV 939 en ut maj.

Face 2.
20:45 Toccata en ré maj. BWV 912 (11’30”)
32:17 Aria variata alla maniera itaIiana BWV 989 (11’25”)

Abandonnons à l’auditeur le soin de se documenter sur la biographie de LS. Bach, ce qui gique des enchaînements
ne présente aucune difficulté, et négligeons la question de la datation parfois incertaine des modèles italiens, Bach s’en
des ‘oeuvres enregistrées ici, ce qui If’ajouterait rien à leur attrait, pour nous pencher sans reux et cohérent qui fait
tarder sur la musique elle-même. . sée directement en fonction du Ces pièces séduiront d’emblée le public le moins averti par leurs caractéristiques commu L’alternance tutti-soliste est ici nes : elles sont brillantes, elles font un appel presque constant à une grande virtuosité, et Bach a soigneusement notée elles sont toutes apparentées au style italien. très prisé en rtalie. Les Le caractère brillant de ces oeuvres ne provient pas tellement de la prédominance des tem–pos rapides que de la fantaisie qui préside à leur succession: un adagio d’allure toute romantique interrompt brusquement une suite de traits fulgurants ou un allegro énergique, un rythme binaire fait place tout à coup à un rythme ternaire, ainsi que l’illustre particulièrement bien la toccata. Semblable écriture nuit sans doute à l’unité de l’oeuvre, mais présente l’avantage d’offrir sans cesse à l’auditeur des idées nouvelles et à l’interprète l’occasion de varier ses sonorités à l’infini, ainsi que Monsieur Sgrizzi nous le démontre magistralement. La virtuosité, à l’époque baroque, réside trop souvent dans l’enchaînement inlassable de gammes, d’arpèges, ou ‘de formules toutes faites, procédé qui engendre rapidement la plus totale monotonie. Bach ne tombe jamais dans ce piège. Chez lui, une dissonnance audacieuse, une modulation hardie, un chromatisme inâttendu vient toujours à point pour surprendre et maintenir l’intérêt. Maintenant le style italien de ces pièces demande une explication plus détaillée. Deux d’entre elles, le concerto et l’air varié, s’y réfèrent explicitement. J .S. Bach vouait à la musique italienne une grande admiration qui l’a conduit à transcrire pour clayier de nombreux concertos de compositeurs tels que Vivaldi ou Marcello. La transcription ne suffisait pas thème que sa mélodie . se et la fantaisie de son insp formules sans surprise. Restent la toccata et les l’improvisation, sont à la plus vive admira tion à l’Europe “germanique” par italiens cultivaient depuis la fin nous retrouvons dans les nous n’hésitons pas à qualifier traits de virtuosité et épisodes Nous espérons que le choix de certains, d’un J.S. Bach contrapuntiques, confmé dans le confirme au contraire des choses de la terre autant Bach compose comme il vit. Sa compositeurs tels que Vivaldi ou Marcello. La transcription ne suffisait pas toutefois à ôter à ces concertos leur caractère le plus souvent violonistique. Il en va tout autrement du concerto italien, oeuvre que Bach lui-même estimait au point de lui réserver les honneurs de l’édition.

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