Elisabeth Garnier Barakowa (virginal) l ‘Art du virginal double Vol. 1 William Byrd (1543-1623)

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Virginal built by Andre Extermann after Ioannes Ruckers
Released 1980 by Arion ARN 36571, Collection dirigee par : Ariane SEGAL . Prise de son : Marc GARNIER
Enregistrement realise en l’Eglise de Grand’Combe-Chateleu,
sur les plateaux du Haut-Doubs, en 1979-1980.
Photos recto et verso : M. GARNIER
Thanks to Daniël, who let me browse the famous Daniël Beuman harpsichord collection.

William BYRD (1543-1623)
FACE 1
00:00 I THE HUNT’UP 7’15
07:09 2 PAVAN ET 10:25 GALLIARD 5’01
12:08 3 PASSAMEZZO PAVAN ET 15:18 GALLIARD 10’57

FACE 2
22:54 1 PAVAN DELIGHT ET GALLIARD (Johnso set by Byrd)
29:03 2 MY LADY NEVELL’S GROUND
34:31 3 THE MAIDEN’S SONG
40:19 4 PAVAN.PH. TREGIAN ET GALLIARD

NOTE DE L’EDITEUR
Elisabeth GARNIER BARAKOWA est nee en 1943 a Obnova (Bulgarie) . Elle etudie
Ie piano en 1950 a l’ecoJe de Musique, puis en 1960 au Conservatoire National de Sofia.
En 1963 , elle obtient un Premier prix de piano, puis termine ses etudes et devient professeur au Lycee de Musique a Pleverr (Bulgahe) . En 1965, elJe etudie Ie clavecin au Conservatoire’ National de Paris et obtient en 1969 Ie Premier Prix de clavecin. De 1969 a 1972, elle etudie la facture instrumentale (clavecin) et !’interpretation sur les instruments a clavier du XVIe et XVIIe siecle (orgue, clavecin, virginal, regals … ) avec Curtis, Gilbert, Leonhardt, Schaeffer, Tagliavini, Vogel) , A. partir de 1973, elle se consacre a la recherche d’interpretation et prend part activement au contrale et a I’essai d’instrument de construction artisanale contemporaine dans l’atelier de Marc Garnier: Facteur d’orgues.
Cette demarche a l’avantage de provoquer des echanges reciproques utilisateur-constructeur, et per met une remise en cause constante et systematique de la relation organologique
et musicologique en matiere de facture et d’execution musicale.
Par un travail de longue haleine Elisabeth GARNIER a remis ,en question la notion de doigte, de tempo ordinario etc … et, Ie tout en constante «negociation I) si 1’0n peut dire, avec la facture instrumentale correspondante. Il faut survoler la periode romantique et Ie XVIIIe siecle et, c’est la, Ie’ probleme Ie plus
delicat peut-etre. Avec cette musique, nous sommes en pleine epoque mesotonique, et, il convient dese situer avec Ie maximum de «connaissancel) en 1600, en se tournant vers
1980 et non l’invetse ! Cette musique (de cette epoque, par ailleurs tres globale), souffre des qu’elle est in’terpretee dans l’esprit emotionnel et romantique tel qu’i! nous a ete transmis du XIX-XXe siecie. L’interprete de cette musique doit soutenir Ie message a transmettre avant toute chose , et essayer de se liberer au maximum de son gout personnel et passager pour ne pas ceder a une sorte de mode, qui vieillira peut-etre trop rapidement.
On peut d’ailleurs se poser la question: est-ce que l’executant peut s’exprimer au travers d’une Cl!uvre qu’i! n’a pas ecrite, ou bien ecrire de la musique pour s’exprimer ?

LE FACTEUR DE L’INSTRUMENT :
Andre EXTERMANN, ne en 1945 a Geneve, a fait des etudes de mathematiques sanctionnees par une licence, a la suite de laquelle il a participe a des stages d’initiation chez Ie facteur de ciavecins Rainer SCHUTZE a Heidelberg .
II est installe a son compte depuis 1970 a Geneve et il travaille avec un ou deux Compagnons a la construction d’instruments neufs dans l’esprit de la reconception d’instruments anciens.

HISTOIRE D’ANGLETERRE A LA FIN DU 16e S.
Apres Ie regne, sanglant et mouvemente, par la Contre
Reforme, de Marie TUDOR, l’avenement en 1558 d’Elisabeth
lere , souveraine affranchie de tout lien religieux etranger,
fut accueilli par ‘ Ie, peuple anglais avec une jbie presque
unanime.
La premiere tache de la Reine ef de son secretaire William
Cecil flit de regler la question religieuse. En effet, les Anglais
etaient profondement divises : les persecutions de Marie la
Catholique avaient detourne beaucoup d’entre eux de Rome
et nombreux etaient ceux qui restaient attaches aux certitu”
, des que leur donnait la foi catholique. Des convictions profondes
d’Elisabeth nous ne connaissons que peu de chose . Etaitelle
athee ou croyait-elle en Dieu ? II convient cependant de
louer ici sa tolerance et sa largeur de vue qui permitaux plus
grands musiciens de I’epoque d’exprimer leurs talents quelle
que fut leur appartenance religieuse.
Cecil de son cote etait favorable a un protestantisme
prudent , tendance qui prevalair dans les classes dirigeantes
desireuses de conserver a la fois leur independance et leurs
biens.
La religion etait une cause de division , mais I’orgueil
national unissait tous lesAnglais et c’est sur,luLque la Reine
edifia son ceuvre. Ainsi, decida-t-elle de creer pour son pays
une Eglise qui serait specifiquemerit anglaise et reconnue par
toutes les classes de la societe.
En 1563, la publication des Trente Neuf Articles definissant
la doctrine de l’Eglise, installa officiellement Ie «Compromis
Anglican».

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