Christopher Wood – Pleyel harpsichord
Released 195? by Europe-Musique, France – DG 005
Year of recording or release unknown
Sorry for the bad quality of this old recording Some tracks could not be saved at all:
Fanfarinette, Les Tricotets and L’indifférente could not be repaired.
Photos taken during the performance of Skip Sempe at the MA-Festival Brugge, August 4, 2018

Suite en la mineur
00:00 Allemande (had to shorten the piece because of distortion)
03:01 Courante
06:45 Sarabande
09:15 Les trois mains
Not included Fanfarinette (vinyl was beyond repair)
13:30 La Triomphante
14:52 Gavotte en six double

Suite en sol
Not included Les Tricotets (vinyl was beyond repair)
Not included L’indifférente (vinyl was beyond repair)
22:11 Minuet I et II
26:11 La Poule
29:34 Les Triolets
33:02 Les Sauvages
35:06 L’Exharmonique
39:19 L’Egyptienne
42:44 La Dauphine

L’orsque l’on recherche les sources où s’abreuvèrent Debussy et avec lui l’Ecole impressionniste française, quant à leur musique de piano, il faut, au delil de la sonate « à [‘allemande» codifiée par Haydn et Mozart et dérivée des suites de Jean-Sébastien
Bach (lequel avait d’ailleurs emprunté cette forme aux Français), se reporter aux qootre recueils de pièces pour clavecin de Jean-Philippe Rameau (1683.1764).
Les suites en la mineur et en sol mineur datent des année! 1728-1731 et alternent tableaux de caractère impressionniste. La fermeté des lignes mélodiques, le précieux dosage des sonorités les plus diverses, le sens déjà trè-s poussé de la grande variation amorcent ici de façon étonnante la musique de piano moderne.
Quelle pureté constructive! Quelle flamme, domestiquée puis canalisée par un maître qui, connaissant l’art du clavier, sait traduire les sentÎmmtts les plus intimes sans tomber dans le pathos romantique! Quelle subtilité expressive! En écoutant ces deux chefs-d’oeuvre, les mélomanes ne pourront s’empêcher de penser au raffinement des sonorités de la Suite Bergamasque et des Préludes de Claude de France.
La suite en la mineur développe sept morceaux dont il faut détachf!r la brillante Fanfarineue, l’imposante Triomphante et surtout la Gavotte finale, étonnamment variée.
D’un caractère plus « plastique », la suite en sol comprend huit morceaux célèbres (les Tricotets, l’Indifférente, A-lenuets 1 et 2, la Poule, les Triolets, les Sauvages, l’Exharmonique, l’Egyptienne) traités avec cette délicatesse de touche et ce sens du rythme subtil qui caractérisent Rameau.
L’ensemble est une réussite parfaile et s’impose au répertoire de la musique classique, au même titre que les Partitas de Jean·Sébastien Bach. Leur exécution, de plus en plus fréquente en concert, ne peut que servir la grande cause de la musique française.
Roger-R. MAUR?

#PleyelHarpsichord #ChristopherWood