André Raynaud (harpsichord) ‘Pièces Choisies’ Bull, Croft, Froberger, Couperin, Haendel, Bach

Tüm André Raynaud Eserleri İçin Tıklayın

 



André Raynaud (1937) harpsichord. Recorded in Aix-en-Provence 1974 for the label ARIA MC 1004.
André Raynaud was mentioned in the documentation to be a pupil of Huguette Dreyfus and Kenneth Gilbert

Harpsichord by William Dowd (Paris, 1972 after Pascal Taskin 1770 preserved at the University of Yale, Connecticut, USA).
Two manuals 8′, one manual 4′ and lute stop.

Face 1
00:00 John Bull (1563-1626) In Nomine (3′ 45″)
03:43 William Croft (1678-1727) Ground (2′ 40″)
06:20 Johann-Jakob Froberger (1616-1667) Tombeau de Monsieur Blancheroche (3′ 30″)
09:55 Louis Couperin (ca. 1626-1661) Sarabande (2′)
11:50 Georg Friedrich Händel (1685-1759) L’Harmonieux Forgeron, extrait de la 5′ Suite du 1″ livre (5′)
16:57 Jean-Sébastien Bach (1685-1750) Sarabande et Menuet, extrai ts de la 1e Partita en SI B majeur BWY 825 (7′ 10″)

Face 2
23:59 Jean-Sébastien Bach Prélude et Fugue en UT majeur, extraits du 1″ livre du Clavecin bien tempéré BWV 846 (4′ 10″)
28:01 François Couperin (1668-1733) Premier Prélude de l’Art de toucher le clavecin, suivi de
29:12 Les Barricades Mystérieuses extrait du 6′ Ordre du 2′ livre (3′)
31:22 Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Variations sur « ah! vous dirai-je maman » KY 265 (9′)
39:41 Domenico Cimarosa (1749-1801) Quatre Sonates, extraites du 3′ cahier UT mineur, SOL majeur, LA mineur, UT majeur (9′)

Les oeuvres présentées sur ce disque ont été choisies dans le but de divertir,
mais aussi de façon à présenter des pièces déjà célèbres ou moins connues.
Pour ouvrir ce panorama de la musique pour clavecin, ln Nomine, de J. Bull
(1563·1626), convient bien par son auguste grandeur. L’oeuvre suivante, Ground,
toujours d’un compositeur anglais, W. Croft, contemporain de Purcell, est écrite dans
le style Iulhé, avec refrain immuable et tranquille.
Après ces deux premières oeuvres, nous quittons l’Angleterre et passons en
France. le Tombeau de Monsieur Blancheroche, de Froberger (1616-1661), se joue
«fort lentement, à la discrétion, sans observer aucune mesure ». Donc, morceau très
libre d’interprétation: il s’agit là d’une admirable déploration écrite en hommage
au luthiste fameux mort des suites d’une chute après boisson … L’oeuvre relate la
chute, le glas des funérailles j la lente gamme finale représente sans doute la descente
de l’âme en enfer, le malheureux Blancheroche étant mort sans les sacrements de
l’Eglise.
Suivent une noble et nostalgique Sarabande en UT majeur de Louis Couperin
(1622-1661), oncle de François, puis le très célèbre ‘Harmonicux Forgeron’ de
G.F. Haendel, dont la robuste gaieté s’affirme dans la tonalité de MI maj.; la
légende veut qu’Haendel se soit réfugié un jour d’orage dans l’atelier du forgeron
Powel qui chantait cet air en le rythmant sur son enclume.
La Sarabande et le Menuet de J.-S. Bach sont extraits de la 1re Partita en
SI B maj., objet de nombreux enregistrements dont le plus connu est sans doute
celui du pianiste Dinu Lipatti. Toujours de Bach, le Prélude et Fugue en UT maj.
du Clavecin bien tempéré: si l’on a choisi cette oeuvre comme ouverture de la
deuxième face de ce disque, ce n’est pas par hasard; en effet, Hans de Bulow
comparaît cette oeuvre monumentale que représentent les deux livres du • clavecin.
à l’Ancien et au Nouveau Testament!
En opposition à la carrure virile de la Fugue suit le 1er Prélude de • l’Art
de toucher le clavecin» de François Couperin (1668-1723), dont l’écriture délicate,
souple et sinueuse est bien représentative de l’art intimiste du compositeur français.
De même pour les célèbres ‘Barricades Mystérieuses’ qui n’ont jamais dévoilé
le mystère de leur titre …
Les quatre Sonates de Cimarosa (1749-1801) présentées ici sont d’un caractère
très mélodique voisin de l’Opéra j tant et si bien qu’une adaptation en a été faite
en version Concerto pour hautbois par Arthur Benjamin. Les voici rendues au clavier
pour lequel elles ont été écrites, et dans leur tonalité originelle.
Ce sont les variations sur « ah ! vous dirai-je maman» de Mozart qui clôturent
ce panorama de la musique pour clavecin. En effet, ces variations sont écrites à
l’époque même où le clavecin (en tant qu’instrument soliste) est détrôné par le piano
forte et va sommeiller un siècle entier, jusqu’au jour où Wanda Landowska, en
commandant son Concerto à Manuel de Falla, le remettra au goût du public.

Le présent enregistrement a été réalisé sur un clavecin William Dowd fabriqué
à Paris en 1972, d’après un Pascal Taskin de 1770 conservé à l’Université de Yale
(Connecticut). Il est doté de deux jeux de 8, un jeu de 4 et un luth avec
accouplement par clavier-poussoir

André Raynaud

#William Dowd #AndréRaynaud

© 2015 - 2024 PlakDinle.Com